Toujours ... en retard...

Toujours ... un tas de choses à vous montrer...

Toujours ... je procrastine quand il s'agit de faire un article sur mon blog ...

Toujours...je tricote, je couds, j'agite les fuseaux, le crochet...

Il vaut mieux toujours que jamais !

Mais qu'est-ce qu'elle raconte Wali ?

 C'est toujours difficile de commencer un article !

Hihi ! En fait je veux en venir à ça :

Toujours 

c'est aussi le nom qu'à choisi Joji Locatelli pour ce très joli modèle.

Et comme il semble que l'automne soit revenu en Normandie. Et que je n'ai pas eu l'occasion de le mettre puisque je l'ai fini au début de l'été, j'en profite (entre deux averses) pour vous le montrer.

La couleur de la sublime Physalis, dont je suis une inconditionnelle, embellit cette fin d'été et me ravit !

 Ce que j'aime dans ce modèle, c'est sa forme très tendance mais assez proche du corps, avec un joli décolleté. Contrairement au Boxy 

 de la même créatrice qui a eu beaucoup de succès, mais que j'hésitais à faire. J'avais peur d'être perdue dans autant d'ampleur.

D'ailleurs j'ai réalisé celui-ci en S (pour un M porté habituellement).

Il se tricote de bas en haut avec des rangs raccourcis pour former les arrondis, puis en rond jusqu'au début des emmanchures (Joji donne des explications avec ou sans coutures, j'ai choisi sans puisque je déteste les coutures !). Ensuite le devant et le dos sont tricotés séparément pour être assemblés au épaules. J'ai choisi de les assembler en grafting. 

 Je n'ai pas réalisé la nervure du haut du buste, tout-à-fait comme l'explique Joji. Comme elle se tricote sur l'envers, je n'ai pas fait l'étape précédente sur le rang endroit qui consiste à faire des doubles jetés entre les mailles. Je trouvais que ça relâchait trop le tricot.

Les manches sont reprises ensuite et se tricotent très vite !

Une fausse patte de boutonnage fini le bas des manches.

 Je trouve qu'il a une classe folle !

De face comme de dos !

"Précieuse amazonite", 

c'est le nom qu'a choisi Froufrou et Capucine pour sa belle Physalis.

Toujours de Joji Jocatelli à Télécharger sur Ravelry.

***

Un petit mot sur les boutons maintenant.

J'aime la fantaisie.

Et je ne regrette pas d'avoir suivi le conseil de Nanou, ma mercière préférée de chez Zip Mercerie (le Havre). 

Elle avait dans son merveilleux stock de boutons, 

la collection "Roswell" !

J'ai alterné planètes et têtes extraterrestres !

Et le meilleur, c'est quand je passe dans les coins noirs ! 

Ils sont phosphorescents !

La température a beaucoup baissé : 15 ° aujourd'hui (28 dimanche dernier!)

Mais pas question de quitter les sandales (du moins à la maison !)

A bientôt !

En regardant l'historique de mes articles, je réalise que je n'ai pas parlé dentelle depuis un bon bout de temps. Et pourtant, l'année 2014 a été très enrichissante pour moi dans ce domaine.

Mon dernier article sur le type de dentelle dont je faisais l'apprentissage,

la Danoise, date de septembre 2013. 

Whaouh ! J'en ai fait du chemin depuis !

Comme je le disais dans cette article, l'apprentissage passait par 13 exercices obligatoires pour être tout-à-fait (ou presque) à l'aise avec ce type de dentelle.

 En voici 12 dans l'ordre chronologique de leur réalisation :

 Et le "petit" 13ème :

Le mauve en fond est ce que j'ai trouvé de mieux pour faire ressortir les détails. 

Cette dentelle se caractérise :

•  par la finesse du fil utilisé (coton blanc égyptien 80 ou 100, ou même 120...plus le chiffre est grand, plus c'est fin !), 
•  par la technique des "paires de réserve",
• par le passage d'un ou plusieurs cordonnets pour séparer les types de points et souligner des figures,
• Les points sont principalement le point d'Alençon et le fond à la rose.

La technique des paires de réserve consiste à laisser des paires (on travaille par paire de fuseaux) dans la bordure et d'en reprendre pour réaliser des points, au fil de l'évolution de l'ouvrage. Sur la photo, on voit qu'il y en a plus dans les "creux" et moins (ou pas) dans les "bosses". La finesse du fil les rend discrètes. Elles donnent une certaine solidité à la dentelle quand elles ne suivent pas le cordon. 

Pour vous donner une idée de la finesse :

Il a fallu tout de même entre 25 et 30 fuseaux pour les dentelles les plus fines (entre 1 et 2cm de large), 64 pour les papillons (4,5 cm de large) + les cordonnets.

La difficulté vient surtout du fait que l'on désapprend un peu les réflexes acquis auparavant. La logique n'est pas la même et cela demande beaucoup de concentration avant d'avoir des automatismes. C'est pourquoi, je me suis appliquée à en faire une certaine longueur à chaque fois. Ne m'arrêtant que lorsque la technique était maîtrisée.

A chaque fois que je passais à l'exercice suivant j'avais l'angoisse de ne pas y arriver et à la fin j'étais tout fière. 

Mais la dentelle au kilomètre n'est vraiment pas ma tasse de thé...

A la fin de l'année scolaire 2013/2014 j'avais atteint mon objectif et franchi toutes les étapes sans dégoût, bien au contraire, avec toujours l'envie d'apprendre et d'aller encore plus loin.

Mais je n'étais pas encore libérée, ma prof m'imposa à la rentrée, encore un autre exercice (comme j'ai souffert ! lol) : 

Celui-là me plaisait bien et je comptais bien en faire plus, alors je l'ai laissé en attente et j'ai commencé autre chose sur un autre carreau (car j'en avais l'autorisation !)

J'ai eu le droit d'ouvrir le merveilleux livre de Florence Quinette, "Dentelle de Normandie"

  et de commencer la dentelle de Bayeux !

et depuis je ne sors plus de ce livre. 

A bientôt pour la suite...

C'est le suivant sur la liste (de tous les articles que j'ai à faire !).

Voici un magnifique modèle qui peut sembler laborieux avec toutes ses torsades. Je n'ai pourtant pas été plus longue à le tricoter que pour un autre.

 Il faut dire que lorsqu'un ouvrage me passionne, j'ai du mal à décrocher. (au détriment de tâches plus ingrates du style ... repassage ou... jardin à nettoyer...par exemple !)

Le mois d'avril fût ensoleillé mais assez frais tout de même.

Je ne pensais pas en profiter autant.

Un petit tour vers Yport m'a permis de le prendre en photo dans un joli décor.

J'avais envie de rouge. Mais d'un rouge profond presque bordeaux.

A force de chercher, j'ai choisi la couleur "Tart" dans une laine qui correspondait bien à l'échantillon : la Madelinetosh 80/10/10 Worsted MCN.

Ce modèle de Veera Välimäki venait juste de sortir sur Ravelry. 

Je l'ai immédiatement mis sur la liste de mes envies pour le réaliser dans un futur proche, du genre ... pour l'hiver suivant  ! 

Mais quand j'ai reçu ma laine (qui m'a coûté un bras), je n'ai pas résisté.

Un peu excessif le prix de cette laine, qui est assez décevante au final.Très agréable à tricoter, elle bouloche immédiatement l'ouvrage porté. 

On verra si elle se stabilise avec le temps de ce côté là.

Mais alors...cette couleur ! J'adore !

Revenons au modèle ! Il demande pas mal de concentration. 

Tricoté de bas en haut sans couture, on se retrouve sur le même rang avec  7 torsades de 2 types différents avec des augmentations dès le départ. 

Une fois le rythme pris, on avance vite pour peu qu'on ne le lâche pas trop souvent (difficile de regarder la télé ou de papoter-tricothé en même temps !).

J'aime son encolure et ses côtés évasés qui lui donnent de l'ampleur.

 

Les trous des torsades servent de boutonnières.

Cela m'a semblé un peu brut comme finition. J'ai fait une chaînette au crochet le long des bordures des devants. 

C'est la seule modification que j'ai apportée.

Les boutons viennent de chez Froufrou et Capucine qui a étoffé le contenu de sa boutique pour notre plus grand bonheur !

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Je profite de ce post pour répondre à Christine car malheureusement mes réponses me reviennent en erreur (problème d'adresse mail peut-être) :

"Bonjour Wali
je vais me lancer dans l'aventure du Vitamin D (1ère fois en anglais, 1ère fois en rangs raccourcis...). N'étant pas à l'aise avec les aiguilles circulaires, je préfèrerais le faire en aiguilles droites. J'ai cherché sur le moteur de recherche si c'était jouable en aiguilles droites, et j'ai cru comprendre que tu l'avais tricoté avec des droites. Est-ce le cas? As-tu réussi?
Merci de ta réponse.
Christine"

Ouiiii Christine lance-toi ! C'était aussi pour moi toutes ces premières fois là avec le Vitamin D (mais j'avais une copine sous la main qui avait fait la traduction, depuis j'ai fait l'effort de traduire seule). J'ai eu du mal à lâcher mes aiguilles droites et je suis allée aussi loin que possible avec un grand nombre de mailles (car il y a pas mal d'augmentations sur les devants) . Et j'ai fini avec les aiguilles circulaires que je n'ai jamais reposées depuis. Les aiguilles droites sont dans un tiroir et je n'y touche plus. Je suis allée moins vite sur la fin bien sûr. J'avais tendance à bloquer mes aiguilles droites sous les aisselles.  Pas facile quand on a la quarantaine (bien sonnée) et que l'on tricote depuis l'enfance de cette manière.C'était un autre coup de main à prendre et je l'ai pris à force de persévérance. Et je ne regrette pas. J'emmène mon tricot partout sans donner de coup d'aiguilles à mes voisins et je peux  tricoter de grands châles ! Mais tu fais comme tu veux ! Et surtout si tu as besoin d'aide recontacte-moi ! ( en prenant soin de bien écrire ton adresse mail).

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Et ensuite une petite réponse à Sophie (je ne peux toujours pas répondre dans les commentaires) qui va en intéresser d'autres. Mon temps étant précieux, j'aime de moins en moins le passer sur le net, préférant m'adonner à des loisirs plus créatifs dès que cela m'est possible.

Instagram est pour cela idéal. Une photo d'un instant T à partager sur ce que je fais. On aime ou on passe son chemin, on laisse un commentaire ou pas. Moi ça me prends 2 minutes,  je partage et j'échange en direct.

J'avais trouvé un système sympa pour relier Instagram à ce blog de manière à continuer à le faire vivre. Mais ce système automatique ne me permet pas de filtrer ce que je diffuse. Alors quand la photo Instagram n'est pas forcément dans l'esprit du blog, je préfère supprimer l'article. Seulement le flux de l'article est déjà parti dans vos agrégateurs, c'est pourquoi vous avez un lien qui n'amène sur rien quand vous cliquez dessus. Je m'en excuse car apparemment cela agace, alors je supprime ce système en attendant de trouver mieux.

Promis Sophie, des articles sur la dentelle arrivent. J'ai de quoi faire !

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Divers soucis familiaux m'ont tenu un peu éloignée de mon blog. 

Rien de grave, mais quand on a des enfants, les fins d'années scolaires sont toujours bien chargées. Tous le monde est en vacance, les grasses-mat sont de retour, j'ai plus de temps, tout va bien !

A bientôt !

Tant que c'est encore un peu chaud dans ma tête, j'en parle sur ce blog, même si je le porte depuis plus d'un mois.

Voici un autre pull repéré sur Brooklyn Tweed.

Natsumi de Yoko Hatta

Encore une fois, une copine se débarrassait  de 4 pelotes de Holst Garn Samarkand couleur Marmalade et ma bonne âme m'a perdu.

Merci Anne !

Ce modèle se tricote en un seul morceau à "l'horizontal" : du coté à la manche. La seconde manche est tricotée ensuite en reprenant les mailles du montage provisoire de départ.

Ce qui nécessite l'utilisation de 2 pelotes pour tricoter le devant et le dos en même temps, puis des mise en attente de mailles avant l'assemblage des côtés en grafting (couture invisible entre les pointillés...si...si !).

Je suis assez contente de moi pour le grafting, surtout pour le côté droit (lol, je me suis promenée au dernier tricothé le bras en l'air tellement j'étais fière !)

Oups celui-là c'est le gauche !

Bref, encore une méthode assimilée et adoptée.

Un jeu d'augmentation (pour le dos) et de diminutions (pour le devant) simultanées donne un aspect liquette très tendance à ce pull.

 

Le nombre de mailles de montage préconisé sur le modèle me convenait, mais je pense qu'une personne plus grande doit en monter plus au départ pour obtenir un buste plus long.

 

 

Encore un pull assez technique. Il faut être très attentive : il faut suivre un diagramme de points tout en pensant aux diminutions et augmentations devant, dos et encolure. 

Je connaissais cette laine. Déjà utilisée pour un Dream stripes, j'en ai encore quelques pelotes de différentes couleurs en stock. 

La Holst garn Samarkand a l'avantage d'avoir un long métrage pour un prix plus qu'abordable. Et les coloris sont très variés. C'est une laine un peu rustique mais qui s'adoucit au lavage. J'aurais pu utiliser 2 fils pour une plus belle épaisseur. Mais (héhé) je n'avais pas assez de fil et puis cela reste un pull de printemps, léger et chaud comme j'aime.

Cette couleur se marie à merveille avec le Denim.

Non, je ne suis pas sortie sans chaussures !

A bientôt !

Voici un pull qui n'était pas dans ma "to-do-list" (liste des choses à faire !).
Quand je tricote, j'ai toujours en tête les 2 projets suivants, avec la laine qui va bien, etc... mais  les circonstances font que, parfois, je dévie de mes objectifs : un craquage soudain pour une laine, les copines qui m'influencent et voilà, patatra, la liste s'allonge...

Donc quand :
- Lili Comme Tout "se débarrasse" d'un lot de Rowan Felted tweed, je ne résiste pas...(instagram est aussi un lieu de perdition !),
- ma copine Valérie me met sous le nez son tricot en cours qui colle justement bien avec cette laine,

Voilà ce qui arrive :

J'aime beaucoup en général les modèles de Brooklyn Tweed (même s'ils sont un peu chers). Celui-ci en fait parti.

Ce qui me rebutais un peu au départ, c'était de revenir au tricot "à couture". Quand on a connu les modèles top-down (tricoté de haut en bas), bottom up (bas en haut) sans couture, on a du mal à retricoter des morceaux à assembler.

Mais la construction est tout de même intéressante et il faut apporter du soin à sa finition pour un rendu impeccable.

devant

dos

Assez perturbant comme modèle, non ? On se fait un peu peur au début, d'autant que ce n'est pas comme un "top-down", impossible de l'essayer avant qu'il soit monté. Heureusement Valérie avait pris un peu d'avance et était de bons conseils.

Comme vous pouvez le voir sur le schéma, le devant est beaucoup moins large que le dos. Les torsades sont tricotées le long des côtés du devant. Et les coutures d'assemblage se font donc juste au bord des torsades. Ainsi les côtés du dos se rabattent sur le devant, donnant l'impression qu'il n'y a pas de couture.

 L'encolure fait partie intégrante du devant et s'assemble à l'arrière du cou selon la méthode du "grafting". Le col est ensuite rabattu vers l'intérieur.

 Sur le devant, une chaînette au crochet est montée en bordure du col en V puis repliée vers l'intérieure.

Toutes les coutures ont été réalisées selon cette méthode (définitivement adoptée !).

Wake  

de Veronik Avery

à télécharger sur Brooklyn Tweed (en anglais)

Un modèle riche en techniques (♥) :

Rangs raccourcis (bas du dos)

Torsades

Grafting

Assemblage en couture invisible

Quant à la laine (Rowan Felted Tweed DK) déjà testée ici, elle est douce, légère et très chaude. J'adore l'aspect tweedé ! Elle rend ce modèle, ample et ajusté à la fois, encore plus confortable.

J'ai passé beaucoup de temps sur la finition mais le rendu est top et ça vaut le coup de se donner un peu de mal !

A bientôt pour un prochain pull ! Celui-là, ne sera ni top-down ni bottom-up, il sera...hihi... vous verrez bien !

Pas encore terminés à temps l'année dernière, forcément, là, 

je suis à l'heure ... 

Pour les cloches : modèles de Brigitte Bellon, tirés du livre "Schneeberger Klöppelmotive".
L'oeuf vient du fascicule "Pâques" de Claire Burkhard.

Bonnes fêtes de Pâques !

Le petit lapin qui ne quitte mon atelier a été réalisé par Menley.

Le collier de fleur vous a déjà été montré là.